Une chapelle dédiée à saint Vaize est donnée en 1260 et mise sous la dépendance de la commanderie générale de Bouthier. Le commandeur François de Tournon,archevèque d'Embrun, puis cardinal et abbé général de l'ordre antonin en 1542 fait reconstruire l'église. Les destructions des guerres de religion sont continuées par Louis de Lezignac. En 1654, l'établissement d'une maison régulière se décide et en 1659 le supérieur de la commanderie, Antoine Caron passe des marchés pour des travaux. Elle passe à l'ordre de Malte en 1777. Après la révolution, l'église ne sera rendue au culte qu'en 1844 après des travaux de restauration des voûtes.

 

L'église a subi les affres des guerres de Religion et de la Révolution Française, et a donc vécu une histoire mouvementée faite de destructions et de renaissances.La façade occidentale de l'église est marqué de sculptures de style flamboyant restaurées à plusieurs reprises.

La Collégiale de Saint Marc-la-Lande, dont la construction peut être datée du début du XVIème siècle, est le plus important édifice de style gothique flamboyant des Deux-Sèvres. Elle est surtout remarquable par sa façade et son côté sud. Dans les années 1980, des chantiers de bénévoles ont rénové l'intérieur. Récemment, la toiture, endommagée lors de la tempête de 1999, a été entièrement refaite. La Collégiale de Saint Marc la Lande est un monument historique classé.

Longue de quatre travées, l'ancienne chapelle devenue église paroissiale est couverte de voûtes à nervures prismatiques. Elle se terminait par un chevet plat. Une galerie, une sacristie et une salle basse constituent, avec une petite chapelle latérale, des annexes de môme style. La pauvreté relative de l'intérieur est compensée par une extraordinaire floraison ornementale qui relève du style gothique flamboyant rénové par les premiers indices italianisants annonciateurs de la Renaissance. On suit déjà cette évolution dans le dessin des remplages des grandes fenêtres, sur les contreforts à pinacles de l'élévation latérale et sur la petite porte sud. Elle s'affirme bien davantage sur la façade ouest traitée avec une exceptionnelle virtuosité. Las contreforts et le dais de la niche du portail central sont tordus en spirale. Partout abondent les feuillages finement frisés ornant crochets, fleurons et pinacles, et les écussons portés par des anges ou des chimères. L'italianisme s'accuse sur la frise et la balustrade du haut de la façade, sur les rinceaux et les angelots porteurs d'armoiries. A côté du pinacle sud-ouest est placée une jolie statuette en ronde bosse figurant un moine en prière.